Ils prétendent être discriminés et harcelés par rapport aux autres commerçants. Entretemps, la désobéissance fiscale est observée, pour exiger la réhabilitation de la route nationale numéro 3
Les vendeurs et acheteurs d’huile de palme viennent de suspendre, depuis hier mardi 7 juin, les activités dans le marché de Bulambika.
Ces membres de l’Association des vendeurs et acheteurs d’huile de palme, Apav, expliquent être discriminés.
Selon eux, les taxateurs, accompagnés des policiers, leur exigent chaque jour une taxe lourde et corsée.
Et ce, pendant que les autres commerçants exercent tranquillement leurs activités, sans payer aucun rond pour la même taxe.
7 gros camions sont immobilisés au parking du marché de Bulambika, depuis avant-hier, le lundi 6 juin.
Ils attendent être chargés des marchandises, entre autres des bidons et fûts d’huile de palme.
Le président de la société civile de Bunyakiri, Didier Kitumaini, demande, aux commerçants, de ne pas payer les taxes.
Et ce, aussi longtemps que le tronçon Miti – Bulambika – Kisangani de la route nationale numéro 3, ne sera pas réhabilité.
C’est depuis juillet 2021, bientôt toute une année, que la société civile de Bunyakiri, lance, par intermittences, des appels à la désobéissance fiscale pour ce faire.
Gertrude Shabani