Ambiance de deuil, ce mardi 10 mai, sur l’avenue Irambo 2 vers Hewa Bora, dans le quartier Nyalukemba. Tout le monde pleure la défunte Léontine.
Cette fillette de 10 ans qui se serait suicidée et a été retrouvée morte dans sa chambre, le soir du samedi 7 mai, il y a trois jours.
Nenni, s’écrient la famille endeuillée et ses consolateurs, entre des sanglots.
La tante maternelle, la petite sœur de la maman de la victime, a expliqué à ses voisins que la fillette est rentrée de l’école, très fâchée.
Sa maman, sa mère biologique, ne voulait pas qu’elle aille dans une fête.
Léontine est entrée dans la maison. Après quelques minutes, elle a été retrouvée morte, pendue.
Les voisins n’ont pas cru à cette histoire, à cette version des faits.
D’après eux, le corps ne présentait aucun signe de pendaison.
Il portait plutôt des signes d’étranglement, des traces des griffes, au cou
La tante maternelle s’est montrée embrouillée, bouleversée, pas prête à répondre aux questions des voisins.
C’est alors que la mère biologique de Léontine a alerté la police.
Des agents de l’ordre sont venus demander à la suspecte de leur montrer la corde qui a servi à la pendaison. La tante maternelle a été arrêtée illico pour raison d’enquête.
La police rejette déjà le suicide.
Des rumeurs chuchotent que la petite Léontine ne s’est pas pendue.
Sa tante maternelle l’aurait étranglée et tuée. Le corps de la fillette est encore à la morgue de l’hôpital Générale de Bukavu.
Elle était la fille unique de sa mère et de son père, séparés.