Les parents préfèrent arranger à l’amiable, très discrètement, les cas de leurs filles mineures violées et celles engrossées.
Et pour deux raisons.
La police relâche les présumés coupables, après avoir perçu des fortes amendes.
Les prêtres et pasteurs, eux, font de la morale ou menacent d’excommunication.
Le péché de la chair est grave et mortel.
La vie est sacrée.
Telles sont les attitudes face aux cas des violences basées sur le genre, les VBG, à Cifunzi, une localité située non loin du centre de Kalonge dans le groupement éponyme.
Les mariages précoces des mineures, les mariages forcés, les violences domestiques et conjugales sont d’actualité dans le milieu.
Bon nombre de parents disent ne pas être d’accord avec de telles pratiques, selon eux, néfastes.
Cependant, ils se voient obligés de les favoriser et de les exacerber parce qu’ils recourent discrètement à des arrangements à l’amiable.
Et pour cause, les officiers de police judiciaire, OPJ, relâchent souvent les auteurs des viols des mineures, après avoir perçu des amendes.
Elle n’exige jamais de l’argent des dommages et intérêts qui pourraient régler les préjudices causes.
La loi interdit des arrangements à l’amiable et des amendes transactionnelles pour les cas des viols des mineures.
Les coupables sont passibles de plusieurs années de prison.
Le journal Le Souverain Libre vient d’organiser une revue de presse à Cifunzi.
C’était le samedi 16 avril, avec l’appui de Norwegian Church Aid, NCA.
Christian Kika