Lundi 18 avril, jour de fin des vacances pascales et de la rentrée du troisième et dernier trimestre de l’année scolaire 2021-2022 à l’Enseignement primaire, secondaire et technique, EPST Bukavu.
Les élèves du Complexe scolaire Matimanyi passent la matinée au croisement des avenues Lumumba, de la Montagne et du Plateau, en face du Centre d’accueil protestant, CAP Nguba, dans la commune d’Ibanda.
Et ce, en train de manifester, de barricader la route en utilisant leurs bancs, de les brûler même sur la chaussée.
Ces élèves réclament la réouverture de leur école située sur l’avenue du Plateau et la reprise des cours, pendant au moins trois mois, pour terminer convenablement l’année scolaire 2021-2022.
Les négociations entre les élèves manifestants et les autorités municipales n’aboutissent à des résultats directs et immédiats.
S’ensuivent des jets des pierres et des tirs de gaz lacrymogène.
Deux élèves finalistes du secondaire sont blessés.
Celui qui est serait dans un état critique et interné une institution de santé proche, le New Hope Hospital.
Le préfet du Complexe scolaire Matimanyi, Lévy Mushuko, explique que la parcelle où cette école privée a été objet d’un procès.
Le gagnant ne veut pas de l’école.
Le gouvernement devrait tout faire pour les enfants qui sont des innocents.
C’est depuis le samedi 9 avril que le Complexe scolaire Matimanyi est scellé et mis sous garde policière.
Cette école privée comprend trois sections : maternelle, primaire et secondaire.
Elle est située sur l’avenue du Plateau à Nguba.
Ornella Kavungirwa