Crise politique au Sud-Kivu : la province plongée dans le désordre

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Le gouverneur du Sud-Kivu réhabilité rentre et l’assemblée provinciale le recharge. Ça repart dans un sens ou l’autre. 26 députés provinciaux viennent de signer une lettre datée du mercredi 9 février, il y a une semaine.

Les élus provinciaux du Sud-Kivu demandent une session extraordinaire pour examiner la gestion de la province du 25 novembre 2021 au 31 janvier 2022.

A travers cette correspondance, ces élus du peuple écrivent pour réclamer l’examen du rapport de la commission d’enquête sur la gestion de la province et la recrudescence de l’insécurité au Sud-Kivu.

Le bureau de l’assemblée provinciale confirme avoir reçu cette lettre. Il se réserve de dire la suite réservée à cette demande.

Le défenseur des droits humains et professeur de l’université, Arnold Nyaluma analyse la situation politique de la province. Il pense que la province est dans un désordre total. Il ajoute que ça deviendrait davantage catastrophique et très dangereux si les élus ne suivent pas ce qui se passe.

D’après lui, il est opportun et important d’avoir une  session extraordinaire de l’assemblée provinciale. Il ne faut pas se voiler la face.

La cour constitutionnelle a réhabilité le gouverneur du Sud-Kivu. Mais le chef de l’exécutif provincial n’a pas encore repris et reconquis la confiance de la population du Sud-Kivu et celle des députés.

Ceci s’explique à travers la réaction du bureau de coordination de la société civile qui ne jure que sur la démission du Gouverneur Ngwabije. La décision est prise et annoncée depuis avant-hier, le mardi 22 février, à l’issue de la réunion hebdomadaire de cette structure citoyenne. Elle compte mener une série d’actions pour contraindre Théo Ngwabije à démissionner.

Il s’agit des sit-in à l’assemblée provinciale, des journées ville morte et la désobéissance civile.

D’après le professeur Nyaluma, la population du Sud-Kivu mérite mieux.

Elle n’a pas besoin des hommes qui prennent plus de temps pour eux-mêmes, au détriment de l’intérêt général.

Rachel Fadhili

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