Les pluies abondantes tombent sur la contrée, et prolongent la durée de voyage sur la route Walungu – Bukavu. Les véhicules mettent toute une journée pour couvrir ce tronçon long de 45 kilomètres.
La route devient très glissante, remplie de boue, et jonchée de nids de poule, si pas des trous d’éléphants. Les motos, voitures, taxis bus, jeeps et camions se meuvent difficilement et roulent péniblement.
Certains de ces véhicules automobiles s’embourbent au grand dam des passagers. D’autres s’enlisent pendant plusieurs jours à un endroit.
Ils laissent ou jettent les voyageurs sur la route, quel que soit le temps qu’il fait, la météo qui prévaut.
L’endroit le plus cité est le tronçon Mushweshwe – Kahembari – Cagombe, avant d’atteindre le centre de négoce de Kashanja.
Il y a aussi la pente glissante du tronçon entre le Village d’enfants SOS et Chez Manimani, à la sortie ou à l’entrée de Bukavu, selon la direction.
Des dizaines de véhicules passent plusieurs heures au niveau de Lushondo vers le centre de Burhuza.
Le mauvais état de la route a des répercussions sur les prix des denrées alimentaires et autres biens de première nécessité.
Les prix des transports en commun se fixent selon les humeurs des conducteurs.
Ils atteignent voire dépassent les 10 000 francs congolais.
Les chauffeurs évoquent l’état de la route et la surenchère des carburants.
Christian Kika