Le carburant ne s’achète pas au même coût à Ibanda, Kadutu et Bagira. Le prix d’un litre d’essence varie d’une commune à une autre dans la ville de Bukavu.
Le prix des courses du transport, des bus et taxi-motos, accusent aussi une tendance à la hausse.
Le ministère national de l’économie vient de fixer, la semaine passée, la dernière du mois de janvier, une nouvelle structure des prix des produits pétroliers.
Le litre d’essence à la pompe est passé de 2 100 à 2 450 francs congolais, à l’Est de la RDC.
Et à Bukavu, le litre d’essence à la pompe se négocie effectivement autour de 2 450 francs congolais.
Plusieurs vendeurs des carburants à la sauvette, les Kadhafi de la commune d’Ibanda particulièrement, demandent 2 500 pour le litre d’essence.
Et ceux de la commune de Bagira exigent 3 000 francs congolais pour la même quantité.
Dans la commune de Kadutu, les Kadhaffi, vendent le litre d’essence entre 2 300 et 2 500 francs congolais.
Ils ont un prix un peu bas par rapport aux stations et à d’autres Kadhaffi dans la ville de Bukavu.
Un kadhaffi rencontré à son poste de travail, sur la route qui mène vers kadhuru, affirme être étonné de voir quelques-uns de ses collègues vendre l’essence moins cher.
Selon lui, ils achètent en gros, dans les stations, 20 litres d’essence à 48 000 francs congolais, ce qui revient à 2 400 le litre.
Un autre vendeur des carburants à la sauvette de Kadutu explique vendre le litre à 2 300 parce qu’il achète 20 litres d’essence à 44 000 francs, soit 1 litre à 2 200 francs congolais.
Il révèle que la station donne des faveurs de bonus à celui qui achète plus de 5 bidons de 20 litres.
Dans les stations, les pompes seraient réglées selon les affinités.
Les chauffeurs de taxi-moto et bus n’ont pas encore revu à la baisse les prix de la course qui sont passés au double depuis la semaine dernière.
Ils reconnaissent ne pas avoir parfois assez de passagers et discutent les prix.
Ornella Kavungirwa