Genre : AFEM monte des stratégies pour sécuriser les femmes accusées de sorcellerie.

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L’Association des femmes des médias, AFEM, vient de clôturer, sur une note d’espoir, son atelier stratégique d’évaluation de la situation sécuritaire des femmes accusées de sorcellerie. Le gouvernement provincial promet mettre fin aux crimes des masses dits  cas de justice populaire.

Les acteurs sociaux et politiques  se sont engagés à soutenir les démarches  pour protéger, mieux et davantage,  les femmes accusées de sorcellerie.

Le ministre provincial de l’Intérieur, Lwabanji Lwasi Ngabo, interdit à la population de faire  la justice.

Il qualifie de barbarie tout acte tendant à recourir à justice populaire dans le but de mettre fin à la vie humaine, et particulièrement à celle d’une femme accusée de sorcellerie.

Plusieurs  moyens seront mis en marche pour stopper ces crimes des masses.

« Le premier moyen c’est de déférer devant la justice, tous les auteurs de tous les cas de justice populaire. Nous sommes une république avec une organisation judiciaire. Personne n’est autorisé à se rendre justice. Quand vous estimez que vous êtes lésés, ou vos intérêts n’ont pas été respectés, vous devez vous adresser à la justice pour être remis dans vos droits.  Ensuite les sanctions interviendront », a déclaré le ministre provincial de l’intérieur.

Des membres des groupes d’alerte précoce, des acteurs des sociétés civiles sont venus des entités territoriales décentralisées, villes et territoires, pour participer à l’atelier stratégique de l’AFEM.

Des  députés provinciaux et des  membres du gouvernement provincial les ont écoutés et accompagnés.

C’était le mardi 3 et le mercredi 4 août, à l’Institut national de préparation professionnelle, INPP, sur l’avenue du lac à Nyamoma La Botte dans la commune d’Ibanda.

Christian Kika

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