Les billets fissurés ou détériorés des dollars n’ont toujours pas cours social dans les transactions et les marchés à Bukavu. Les autorités veulent les imposer.
D’après les cambistes, la mesure des autorités ne tient pas en compte les réalités sur le marché. Ces détenteurs des devises étrangères et de la monnaie nationale continuent à demander des commissions voire des rétrocommissions aux clients en échange des billets verts ou dollars américains contre les francs congolais.
Les montants de ces commissions varient selon l’état de la détérioration des billets, de la gravité de l’endommagement des coupures voire l’humeur ou l’affinité avec les cambistes.
La mesure du gouvernement provincial imposant la libre circulation des coupures des dollars endommagées sur le marché n’est pas réaliste.
Pour les cambistes, il fallait d’abord ordonner aux banques de les accepter sans tergiverser.
Cela étant, les habitants de Bukavu restent dans l’attentisme.
Jackson Kalimba, Président urbain de la societé civile de Bukavu pense que le pouvoir devrait prendre des mesures d’accompagnement pour la mise en application de sa décision sur le change des monnaies.
Selon des voyageurs et des commerçants, les billets endommagés des dollars passent sans gêne dans les transactions sous d’autres cieux.
Tel est le cas à Goma au nord kivu, à Kalemie dans le Tanganyika et de Dubaï dans les Emirats arabes unis.
Trésor Ilanga