Ouvrons cette édition avec des plaintes des familles d’accueil à Chaminunu, dans le groupement de Kalonge. Celles-ci implorent l’assistance en faveur des familles déplacées.
Environ 309 ménages quittent la chefferie de Ninja dans le territoire de Kabare. Ce déplacement des populations est dû aux violences qui résultent d’une dispute entre deux leaders du groupe armé Mutomboki basés à Ninja.
Un malentendu qui a orchestré le décès d’un des gardes du corps. La colère du chef rebelle victime s’est répercutée sur des paisibles citoyens.
Selon les statistiques consultées par Shasha Rubenga, membre du club de lecture du Souverain libre, l’ensemble des déplacés internes est composé en majorité des femmes et des enfants.
Ils prennent refuge dans le village de Caminunu dans le groupement de Kalonge. Ce, en attendant une accalmie à Ninja, leur village d’origine.
Pasteur Aruni, président du groupe des personnes déplacées à Kalonge indique que ce mouvement s’observe depuis la soirée de mercredi 6 janvier.
Plusieurs familles d’accueil déplorent les faits et ne savent plus à quel Saint se vouer eu égard à la situation humanitaire qui prévaut dans leur entité actuellement. Les acteurs humanitaires appellent les autorités d’agir. Ils plaident également pour une assistance d’urgence.
La réponse positive à cette urgence ne fera que corroborer le ‘’gouverner autrement’’ de Théo Ngwabije qui consiste à placer l’homme au centre des actions gouvernementales.
Egide Kitumaini