Au secours, le Sud Kivu n’est pas rétrocédé.

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Certains députés provinciaux du Sud-Kivu, membres du front commun pour le Congo, FCC,  montent aux créneaux. Conséquence due à l’absence, dix mois durant, de la rétrocession en faveur de la province du Sud Kivu.

Ils veulent que le projet de la mise en œuvre de la rétrocession soit appliqué à la lettre pour les autres  provinces à l’instar de Kinshasa.

Une déclaration y relative est signée par une vingtaine d’élus provinciaux des différentes circonscriptions fidèles au Front Commun pour le Congo. A travers sa substance, quelques éléments couchés dans cette déclaration, donnent certaines injonctions au gouvernement central dans le but de promouvoir l’émergence du Sud-Kivu.

Le député Adonis Mukamba, député du Panader et du regroupement Abce, élu du territoire de Mwenga indique que le cinquième point de cette déclaration est le plus sérieux. Celui-ci, appuie que le gouvernement central doit débloquer régulièrement la rétrocession due aux provinces et les Entités Territoriales Décentralisées, ETD.

Selon lui, la ville province de Kinshasa s’accapare la part du lion à travers les recettes des  autres provinces.  Cette situation enfreint le fonctionnement de ces provinces laissées pour compte.

« C’est qui nous touche, dans notre province, c’est la survie de la population. Nous  avons opté dans notre constitution le mode de la décentralisation. Et si celui-ci n’est pas effectif, c’est tout le pays qui est paralysé. Nous sommes en train de réclamer la rétrocession aux ETD. 

Mukambra regrette d’ailleurs, que la constitution ait parlé de la retenue à la source de 40 pourcent sans que cela soit pratique.  Notre province du Sud-Kivu réalise une recette d’environ 5 million de dollars américains. Une somme malheureusement envoyée à Kinshasa. Mais, le gouvernement national ne rétrocède rien. Chose qui bloque l’émergence de notre chère province du Sud-Kivu », regrette Adonis Mukamba.

Le même point de cette déclaration mentionne également que  les provinces et les ETD totalisent quinze mois de non-paiement des rétrocessions. Les assemblées provinciales, quant à elles, enregistrent 10 mois d’arriérés de salaire. A ceci, il faut ajouter environ 6 mois de manque à gagner liés aux  frais d’installation.

Cette déclaration a été signée, hier mardi 17 novembre. Elle compte environ 7 recommandations à travers lesquelles les députés provinciaux du Fcc s’expriment à l’égard du gouvernement central. Est-ce pour dire que les députés non membres du Fcc apprécient cette situation par leur silence ?

Georges Kitoka

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