L’organisation « Célébrons le courage de la femme » vient de publier les résultats de ses enquêtes menées auprès des femmes commerçantes transfrontalières. C’était ce mercredi 12 août au cours d’une séance de plaidoyer à la mairie de Bukavu, sur l’avenue Lumumba dans la commune d’Ibanda.
Le cahier de charge a été remis au maire de la ville de Bukavu et président de la plate-forme des autorités locales des pays des grands lacs.
« Les grossistes et détaillants rwandais haussent le taux de change pour les Congolaises. L’Etat congolais multiplie les taxes. Il offre peu d’espaces pour l’écoulement des marchandises. Les agents de l’ordre tracassent les commerçantes transfrontalières. Ces dernières proposent cependant des pistes des solutions », explique Armelle Katembera, la coordinatrice de Célébrons le courage de la femme.
Elle craint que les frontières n’ouvrent avant que ce chapelet de problème vécu au quotidien par ces femmes dans l’exercice de leur métier qui est le commerce transfrontalier ne soit résolu.
Ces femmes demandent au maire de la ville de Bukavu de créer un guichet unique de paiement, de former les agents de l’ordre pour qu’il n’y ait plus tracasseries et de placer une boîte à suggestion au niveau des frontières pour que toutes les observations, recours et encouragements de la part des petites commerçantes y soient déposés.
L’association « Célébrons le courage de la femme » vient de publier les résultats de ses enquêtes et d’organiser une séance de plaidoyer, dans le cadre de la célébration de la journée internationale de la femme africaine. C’était le vendredi le 31 juillet.
Il n’est jamais tard pour mieux faire.
Joëlle Bufole