Le chantier routier de Murhundu s’avère un mythe de Sisyphe, un éternel recommencement. Les véhicules mettent des longues heures pour couvrir des courtes distances dans certaines contrées du territoire de Kabare. Les usagers de la route Bukavu – Kavumu traînent dans les gros embouteillages que les travaux de la réhabilitation des voies de communication occasionnent par endroits.
Les étudiants de l’Université catholique de Bukavu (Ucb) déclarent passer au moins deux heures, à l’aller comme au retour, pour arriver au campus de Kalambo et rentrer à la maison en ville.
Murhundu reste un achoppement, une impasse sur la route Bukavu – Kavumu. Ce chantier s’avèrerait interminable et inefficace. « L’Office des routes devrait profiter de ce mois de février, marqué d’habitude par une courte saison sèche, pour terminer les travaux. Cela nous permettra d’arriver à temps aux cours et de rentrer vite à la maison pour éviter l’insécurité », supplie l’étudiant Janvier Bagula de l’Ucb.
L’Office des routes est en train de recharger la route et de poser des buses. Les matériaux sont tirés de la rivière Murhundu pour construire une digue.
Claudine Kitumaini