La société civile propose des chambres spécialisées mixtes pour reconnaître les crimes de guerre et contre l’humanité commis en Rd Congo avant la création de la Cour pénale internationale.
Le coordonateur de l’Initiative congolaise pour la justice et la paix (Icjp), Raphael Wakenge appelle les cours et tribunaux de la Rd Congo à renforcer leurs capacités pour rendre une justice sans parti pris et répondre aux préoccupations des victimes. Cet activiste de droits de l’homme rappelle qu’il existe toujours la justice mais il reproche le manque d’indépendance à cette justice. Elle devrait fonctionner de manière à répondre aux principales préoccupations des victimes. Le Sud-Kivu et l’Est du pays sont endeuillés suffisamment. Des cas des massacres sont enregistrés dans la province avant et après juillet 2002. La Cour pénale internationale (Cpi) devrait s’en saisir. Les acteurs de la société civile pensent qu’il est plus que temps d’examiner profondément et d’esquisser la réponse à donner aux crimes commis en Rd Congo.
Les cours et tribunaux congolais se heurtent à deux problèmes majeurs. « Ces juridictions ne sont indépendantes et ne se préoccupent guère des victimes. Les défenseurs se tournent vers les mécanismes internationaux. La Cpi a la volonté mais elle ne peut pas répondre totalement à toutes ces préoccupations. Les crimes perpétrés avant juillet 2002 ne sont pas de sa compétence », explique le coordonateur de l’Icjp. Les acteurs de la société civile et d’autres érudits recherchent une autre formule et proposent la mise en place et l’établissement des chambres spécialisées mixtes. Ces dernières devraient installées dans les juridictions congolaises, pilotées par des juges et des magistrats congolais et étrangers pour une courte durée. Ces mécanismes de justice transitionnelle vont dans le sens de pouvoir répondre à ce déficit de manque d’indépendance et d’absence des capacités constaté au niveau des cours et tribunaux.
Certains croient que les chambres spécialisées mixtes répondre à ces préoccupations. D’autres acteurs proposent la création d’un tribunal international pour le Congo. Beaucoup d’experts pensent que les tribunaux internationaux sont des institutions budgétivores mais c’est un mécanisme que le Congo peut vouloir obtenir. Au finish, l’idée est d’obtenir une institution qui permet de répondrent à la question de lutte contre l’impunité en Rd Congo.
- Egide Kitumaini