Les membres victimes de coopératives des crédits et d’épargnes ont marché ce vendredi 24 mai pour déposer leur mémorandum au nouveau gouverneur de la province. Ils étaient accompagnés par la Nouvelle dynamique de la société civile, NDSCI.
Ces manifestants se sont rassemblés au rond-point Major Vangu à l’Essence depuis 8 heures du matin. Ils sont passés devant la Banque centrale du Congo sur l’avenue Kibombo. Ils ont chuté au Gouvernorat de la province.
Un memo a été déposé entre les mains du vice -gouverneur de la province du Sud-Kivu, Marc Malago, qui a promis de le transmettre au président de la Rd Congo, Félix Tshisekedi. « Certains agents de mon cabinet ont été victimes de cette cabale », avoue-t-il, indigné. Marc Malago ajoute avoir reçu un coup de fil du chef de l’Etat lui ordonnant de trouver une solution à ce problème.
Selon les membres victimes de leurs coopératives de micro finance, le nouveau gouverneur de la province et son adjoint viennent d’hériter d’un gros problème. Le président du comité de crise des victimes, Hamuli Kandolo précise que ces institutions de microfinance leur doivent une somme équivalant à cinquante millions de dollars américains.
Ce coordonnateur du bureau des plaidoyers de la Ndsci, Dominique Kimengele explique que le but de la marche est de revendiquer les droits des paisibles citoyens qui se sentent lésés et abandonnés. Selon lui, la Ndsci mène ce plaidoyer depuis février 2018.
Depuis 2013, 12 000 membres des coopératives d’épargne et de crédit (Coopec) Imara et environ 36 000 voire 37 000 de la Coopec Nyawera se sont vus escroquer quelque 50 000 000 dollars américains.
Rachel Fadhili
c’est inadmissible que cette nouvelle forme d’escroquerie puisse demeurer impunie. Il faut que l’Etat assume correctement ses responsabilités. Plus jamais ça