Tous les abattoirs opérationnels dans le territoire de Walungu doivent être alimentés en eau courante. C’est ce que plaident ces chevillards réunis au sein du comité œuvrant pour le développement des bouchers en territoire de Walungu.
Les bouchers du territoire de Walungu réunis au sein du comité pour le développement des bouchers de Walungu, Codebouwa, ont lancé ce plaidoyer le week-end dernier. Ils l’orientent vers l’autorité locale après un constat non satisfaisant fait dans l’exercice de leur métier.
Un parmi eux note plusieurs difficultés liées à la livraison aux clients, d’une viande non lavée et qui présenterait des agents pathogènes.« Avant de livrer de la viande aux clients, les bouchers sont obligés de parcourir une longue distance », regrette un consommateur à la recherche de cette denrée jugée rare dans cette partie du territoire.
Selon sieur Méthode, président de cette organisation, aucun assommoir au sein de leur territoire n’est alimenté en eau courante. Notre source ajoute que depuis plusieurs années, un plaidoyer a été mené dans ce sens mais ils n’ont enregistré aucun résultat.
Une promesse qui les amène à être sceptiques
Présent à ce tête à tête, le chef de groupement de Walungu, représentant du chef de chefferie, indique que cette fois leur revendication trouvera gain de cause. L’autorité locale précise que des dispositions seront prises afin de raccorder ces abattoirs au réseau d’eau existant.
Cette promesse sera-t-elle respectée ? C’est la question que les membres de Codebouwa se posent car, estiment-ils, que plusieurs engagements dans ce sens ont été pris mais cela fait plus de trente ans que la solution n’a pas été trouvée. Cela pourrait être possible grâce au budget participatif. Cela réussira si les autorités montrent la ferme volonté de pouvoir améliorer ce secteur.
Selon notre point focal en territoire de Walungu, le besoin en produits alimentaires est croissant. Ainsi, dans certains coins de cette partie du Sud Kivu l’accroissement attendu de la consommation ou de la demande en viande dépasse celui en céréales, comme c’est le cas dans différents coins proches des carrés miniers.
- Egide Kitumaini