Les enquêtes n’aboutissent toujours pas.

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Aucun résultat d’enquête n’a été signalé dans la ville de Baraka dans le territoire de Fizi, après l’assassinat d’un jeune garçon d’une trentaine d’années dans la nuit du mardi à ce mercredi 20 février 2019.

C’est ce que révèlent différentes sources contactées par Thierry Salamba, notre point focal à Baraka, la nouvelle ville du territoire de Fizisituée au sud-sud de la province du Sud Kivu. Jusqu’à présent, ni la police, ni les services de renseignement, personne n’a pu identifier les bandits qui ont opéré et tiré à bout portant sur l’infortuné.

Une intervention vaine

Amené à la structure sanitaire la plus proche, les médecins de l’hôpital dit ‘’Médecin Sans Frontière, MSF-HBaraka’’ ont intervenu mais leur acte a été sans succès. C’est aux environs de vingt et une heure que les membres de famille de la victime apprennenttristement le décès d’un de leur. Ils transmettent l’information aux services de sécurité et ceux-ci garantissent de trouver les malfrats. Aucune trace jusqu’au moment de la publication de cette nouvelle.

« Cette situation fait état également d’une circulation des armes légères et petits calibres dans cette partie de la province du Sud Kivu, longtemps en proie aux groupes armés », regrettent certains citoyens épris de paix.

Le drame s’est passé au quartier Kalinga Nord, dans le groupement de Basimukindje, secteur de Mutambala.

Et d’autres cas similaires ?

S’agit-il des éléments incontrôlés ou justes des bandits opérants dans le coin? Cette question alimente actuellement  le débat dans la capitale de Fizi. Elle reste pourtant sans réponse. AlinotiMajaga, changeur de monnaie, a été tué par balle par des inconnus en date du 22 décembre dernier alors qu’un autre jeune garçon avait été poignardé lorsqu’il revenait d’un match de football. Ces attaques orchestréespar des inconnus ont été enregistrées par contre au quartier Matataà Baraka, aux environs de vingt-trois heures.

«Le nouveau maire de la ville a dans son cahier de charge la sécurité des personnes et de leurs biens », sollicitent certains acteurs de la société civile œuvrant dans le territoire de Fiziet qui voudraient voir l’autorité municipale mettre fin à cette situation qui inquiète la population. Circuler librement en RDC est un droit garanti par la constitution. C’est son nouveau challenge estime-t-on.

  • Egide Kitumaini

 

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