29/10/1996 – 29/10/2018. Cela fait exactement 21 ans, jour pour jour, que mourait Mgr Christophe Munzihirwa Mwenengabo.
Ce serviteur de Dieu et ardent défenseur des droits de l’homme, de la liberté, de la justice sociale et de l’intégrité territoriale de notre pays, fut abattu à bout portant par des hommes en armes après qu’ils l’aient bien identifié à partir d’un ordre reçu.
Ce lundi 29 octobre, l’Archidiocèse de Bukavu, par toute l’Eglise catholique de Bukavu, a mené plusieurs activités pour l’occasion.
La journée a commencé par une importante activité au collège Alfajiri, de Bukavu, par une messe pour appuyer le procès de béatification de Feu Monseigneur Munzihirwa. Les actes de la phase diocésaine du procès de béatification de Monseigneur Munzihirwa ont été remis à l’archevêque de Bukavu, Mgr François-Xavier Maroy Rusengo. Par la suite, la décision finale revient à Rome. L’après-midi a été consacrée, par une messe, en la Cathédrale Notre Dame de Bukavu.
Des fidèles de plusieurs paroisses de Bukavu et des territoires environnants ont rehaussé cette messe de leur présence.
Des témoignages émouvants, fructueux, étaient au menu de la célébration.
Entouré de nombreux concélébrants, l’archevêque de Bukavu a parcouru la vie de cet homme vaillant, qui a su braver la peur en voulant, coûte que coûte, assurer la protection des habitants de Bukavu.
On rappelle que Mgr Munzihirwa a payé de sa vie pour la défense et pour l’amour du Congo, ainsi que son franc-parler. Il est parti en échange de son combat et son engagement pour les valeurs humaines universelles, notamment le respect et la dignité par rapport à tout être humain, l’égalité sociale, la justice équitable pour tous, les droits de l’homme, la démocratie, la bonne gouvernance.
Anne Mushigo