Est-il vrai que « science sans conscience » bat les records, en Rd Congo ? Eh bien, ma langue se déliera
encore. Ils ont tous des diplômes, des parchemins, des titres académiques pas seulement ronflants et
ampoulés, mais aussi pimentés. Ce n’est pas qu’ils ne les aient pas mérités ou qu’ils soient des parvenus, ou encore
des catapultés dans le domaine scientifique. Nenni ! Penser ainsi, c’est se mettre le doigt dans l’oeil, jusqu’au coude !
Ils en ont, en plus, fait preuve dans le monde académique tant au niveau des recherches scientifiques que de l’enseignement théorique. Ce sont des sommités qu’on admirait, et qu’on admire encore dans les auditoires de plusieurs universités congolaises et étrangères. Certains en droit congolais, d’autres en droit international, d’autre en droit privé et, plus loin, des spécialistes avérés dans le domaine linguistique, sociologique, économique, théologique et, pourquoi pas, en comptabilité et en finances, en pédagogie appliquée, dans le domaine de la communication et de la presse, sans oublier des docteurs et des ingénieurs ; bref, des scientifiques nés et prêts à aider la République à décoller. Et leur position sociale a fait d’eux des étudiants pas comme les autres, lorsqu’ils étaient à ce niveau. Certains d’entre eux ont bénéficié de bourses nationales et étrangères, et se sont retrouvés dans les meilleures écoles d’Europe et du nouveau monde. Ils ont étudié en Belgique, en France, aux Pays-Bas, en Grande-Bretagne, au Canada, aux Etats-Unis d’Amérique, en Urss, à New Delhi, à Oslo, à Tel-Aviv… et d’autres ont été vus en Afrique du Sud, à Dakar, au Cameroun, à Abidjan, au Caire, somme toute, dans de grandes université d’Afrique…
Le hasard a voulu aussi qu’ils se retrouvent lors de joutes politiques nationales. Ils ont été nommés ministres, présidents délégués généraux, directeurs généraux, généraux dans l’armée ou dans la police, et que sais-je encore. Ils ont aussi pris la tête d’entreprises tant étatiques que privées…
Ils ont bénéficié, par moments, de la confiance du peuple congolais, à l’occasion de récents scrutins.
Et, par-dessus le marché, ils ont acquis de l’expérience, même sur le tas. En effet, certains ont été dans le mobutisme,
et l’opinion croyait que, comme ils se retrouvaient au sein du gouvernement Kabila, ils avaient là l’opportunité
de redorer leur blason. D’aucuns se lamentaient devant ce parterre de technocrates, chevronnés, tamisés, évalués
par le mobutisme et qui, désormais, allaient se mettre au service de la nation. Utopie.
D’ailleurs, leur chef suprême se moquera d’eux, au terme de quelques années passées avec lui, prétendant qu’il cherchait encore ne fût-ce que quinze hommes avec qui il pouvait travailler pour relever l’économie et la Rd Congo tout entière. Lot of laugh ! …
vous avez parfaitement raison, ont un caractère paradoxal le profil de nos dirigeants et ce qu’ils produisent comme résultat du pouvoir que les électeurs leur avait donné.
Merci bcp pour votre réaction sur nos articles sur notre site