0 2 minutes 6 mois

6 candidats président de la République viennent d’accuser la

Commission électorale nationale indépendante, CENI, de préparer des élections chaotiques.

Dans un communiqué publié le mardi 31 octobre ; Martin Fayulu,

Denis Mukwege, Moïse Katumbi, Marie-Josée Ifoku, Seth Kikuni et

Franck Diongo estime que le processus électoral est caractérisé par un manque délibéré de transparence.

D’après eux, la CENI cautionne, depuis le début du processus électoral, des irrégularités qui compromettent la concorde nationale et la paix civile dans le pays.

Fayulu, Katumbi, Mukwege, Kikuni, Ifoku et Diongo exigent des mesures urgentes pour sauver le processus électoral.

Ils insistent sur la publication complète des listes électorales, la cartographie des bureaux de vote et la géolocalisation des machines à voter et de l’arrêt de l’instrumentalisation de la justice au pays.

Ils renouvellent par ailleurs renouveler leur engagement à œuvrer ensemble pour empêcher toute manipulation des résultats des votes et ont demandé une rencontre avec la CENI pour construire le consensus essentiel d’une élection apaisée.

Ils rejettent en outre tout appel au tribalisme, à la violence et ont invité la population à se préparer à la veillée électorale pour barrer la route à la fraude électorale.

Dans un autre communiqué publié aussi hier mardi 31 octobre, la CENI répond qu’elle multiplie, depuis le début du cycle électoral en cours, des activités en faveur de la tenue des élections crédibles, transparentes, apaisées et inclusives.

La CENI rappelle que l’affichage des listes définitives des électeurs dans chaque bureau de vote s’effectuera au plus tard 15 jours avant le jour du scrutin et demeureront en place jusqu’au jour du scrutin.

Dieudonné Malekera

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *