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Et tout le monde indistinctement aux maladies d’origine hydrique

L’eau ne coule plus, depuis plus d’une semaine, de robinets de la Regideso, dans la majeure partie de la commune de Kadutu.

Des femmes, enfants et jeunes se réveillent très tôt le matin, avant ou tout juste au chant du coq. 

Ils trimballent des bidons, la plupart de couleur jaune, et parcourent des longues distances, pour chercher de l’eau.

Certains habitants de Kadutu se rabattent sur des quelques sources non aménagées, voire des rares flaques d’eau stagnantes et souillées.

Ils passent des journées presque entières, attendant leur tour sur des très longues files.

Des résidents de la commune d’Ibanda s’amènent avec des gros tanks pour puiser de l’eau à ces sources.

Les jeunes des alentours  font de loi, et l’argent perturbe l’ordre.

D’après le rapporteur provincial de la Nouvelle dynamique de la société civile, NDSCI Sud-Kivu, Alain Mutiki, ce manque ou cette carence d’eau fait que la population court plusieurs dangers.

C’est entre autres la recrudescence des cas des maladies d’origine hydrique, des accidents, des viols des filles et des femmes, des retards des élèves à l’école et des étudiants à l’université ou institut supérieur. 

D’après Alain Mutiki, la Regideso semble dépassée.

L’usine de traitement d’eau  de Murhundu a été construite en 1954 pour servir une population de 300 mille habitants.

La ville de Bukavu héberge aujourd’hui plus d’un million d’âmes.

Des constructions illégales ou anarchiques sont érigées sur les raccordements de la Regideso.

Ornella kavungirwa

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