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La société civile supplie la hiérarchie militaire de réduire le nombre de ces barrières

Signe de résignation et aveu d’impuissance

Le cadre de concertation territorial de la société civile de Mwenga dénonce le fait que les éléments des FARDC érigent des barrières et y font payer de l’argent aux passants.

 18 barrières sont érigées sur le tronçon Kamituga – Mambalu – Mulungu et la chefferie de Wamuzimu y chercherait aussi son compte.

Chaque passant paie à chacune de ces barrières, 3 mille francs congolais, dont  2 mille reviennent aux FARDC et mille francs congolais à l’entité territoriale décentralisée, qu’est la chefferie de Wamuzimu.

Environ 500 personnes empruntent chaque jour ce tronçon et se font rançonner à ces barrières.

Elles paient le double de 3 mille francs, soit 6 mille francs congolais chacune, si elles effectuent un aller-retour.

Le cadre de concertation territorial de la société civile de Mwenga demande à la hiérarchie militaire et à celle de la chefferie de Wamuzimu, à réduire le nombre de ces barrières, de 18 à 2.

De 18 barrières à 2 dont l’une pour la chefferie et l’autre pour les FARDC.

L’armée n’est pas une institution de l’Etat génératrice des recettes.

Elle est là pour assurer la sécurité de la nation et défendre l’intégrité territoriale du pays, de la RDC.

Hilaire Isombya

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