Des tirs sont  entendus vers 4 heures du matin d’hier mercredi 15 février vers le  poste frontalier Ruzizi 2 avec le Rwanda. Ils sont très nourris, suscitent  des inquiétudes et donnent des frissons

Le gouvernement provincial du Sud-Kivu parle de  l’échange des tirs entre un groupe des bandits et les forces de sécurité dans un quartier proche de la frontière.

D’après le communiqué du gouverneur Théo Ngwabidje du Sud-Kivu, certains criminels ont été maîtrisés et arrêtés lors de l’’altercation.

Un communiqué de presse des FARDC parle d’un bandit neutralisé tué ainsi que des armes et munitions saisis auprès de ces inciviques.

Le chef de l’exécutif provincial rejette les accusations de l’armée rwandaise, RDF,  qui accuse les FARDC, l’armée congolaise, d’avoir traversé la zone neutre de la frontière et ouvert le feu

Dans une altercation avec les forces de sécurité congolaises, certains criminels ont été maîtrisés. Ils sont aux arrêts. Ainsi, le gouverneur de province rejette-il les accusations de l’armée rwandaise accusant les FARDC d’avoir traversé la zone neutre de la frontière et ouvert le feu.

Pour Theo Ngwabidje Kasi, ces allégations rwandaises sont notoirement mensongères.

Selon lui, en aucun cas, les FARDC ont franchi la zone neutre et encore moins, ouvert le feu en direction du Rwanda.

Le Rwanda venait d’indiquer, dans un communiqué publié le matin, que les FARDC estimées à environ une section, sont entrées dans la zone neutre, limitrophe du district de Rusizi et ont ouvert le feu sur le poste frontalier.

Les forces de sécurité rwandaises ont riposté et les soldats des FARDC se sont retirés. Une section militaire compte de 12 à 14 soldats.

Ornella Kavungirwa