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C’est pour contribuer à la lutte contre l’impunité des bourreaux et pour l’indemnisation des survivants des communautés victimes. Après l’étape de Bukavu et de Kalehe, c’est le tour de Mwenga

Les organisations de la société civile et les journalistes apprennent la nouvelle de la justice dite transitionnelle.

L’atelier de formation se tient pendant 3 jours, depuis hier mercredi 28 jusqu’à demain vendredi 30 septembre, dans la salle des réunions de l’hôtel Ulindi, à Mwenga Centre.  

Selon le coordonnateur de l’Initiative congolaise pour la justice et la paix, ICJP, Raphaël Wakenge, cette nouvelle approche de la justice transitionnelle est en train d’être vulgarisée dans la province du Sud-Kivu.

Après l’étape de la ville de Bukavu et du territoire de Kalehe, c’est le tour du territoire de Mwenga.

Raphaël Wakenge est aussi le coordonnateur national de la coalition congolaise pour la justice transitionnelle, CCJT.

La première journée du renforcement des capacités a porté, dans un premier temps, sur la cartographie des sites où des graves crimes contre l’humanité, ont commis dans le territoire de Mwenga.

Il s’est agi aussi d’identifier les présumés auteurs de ces crimes ainsi que de répertorier les actions entreprises et celles à entreprendre.

Le professeur Adolphe Kilomba a, dans un deuxième temps, défini la justice transitionnelle, en a retracé l’historique et en esquissé les expériences internationales.

La justice transitionnelle s’appuie sur divers mécanismes pour lutter contre l’impunité des bourreaux et indemniser les survivants des communautés victimes.

La RDC connaît des conflits depuis plus de deux décennies.

Le rapport Mapping des Nations unies a répertorié les violations les plus graves des droits de l’homme et du droit international humanitaire, perpétrées de mars 1993 à juin 2003, sur le territoire national.

Rachel Fadhili

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