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Les députés provinciaux n’échappent pas au mot d’ordre des autorités morales de leurs formations politiques avant de voter les sénateurs, gouverneurs et vice-gouverneurs.

Les états-majors se dessinent pour arracher les postes des sénateurs, gouverneurs et vice-gouverneur dans la province du Sud-Kivu.

 Les partis ou regroupements politiques ayant plus des députés provinciaux veulent se tailler la part de lion.

De l’autre côté, les indépendants se disent que c’est l’occasion de se faire élire.

A la veille de la clôture de dépôt des candidatures à l’élection des sénateurs, gouverneurs et Vice-gouverneurs prévue ce vendredi 1er mars 2024, les craintes sont soulevées.

Le chercheur en bonne gouvernance et enseignant d’Université, Didier Chamwa dénonce le mot d’ordre des autorités morales des regroupements ou partis politiques avant l’élection des sénateurs fixée le 31 mars 2024 et celle des gouverneurs et vice-gouverneurs du 7 avril au 11 avril 2024.

Chamwa évoque les billets verts qui circulent pour corrompre les députés provinciaux au Sud-Kivu.

Il vient de lancer une campagne de voter une femme à la tête de la province du Sud-Kivu.

Il appelle les députés provinciaux à répondre à la volonté des habitants et non à leurs intérêts égoïstes.

La Commission électorale nationale indépendante CENI dit avoir été saisie des actes de corruption de certains prétendants candidats sénateurs, gouverneurs et vice-gouverneurs de province auprès de certains députés provinciaux qui, en retour, exigeraient des sommes d’argent en échange de leurs voix.

Elle se réserve le droit de saisir les juridictions compétentes en vue des enquêtes et éventuellement des sanctions exemplaires.

Patrick Cishibanji

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