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L’humanité vient de célébrer, le dimanche 11 février, la journée mondiale des malades, sous le thème : il n’est pas bon que l’homme soit seul.

C’est l’occasion de solidariser avec les personnes qui expérimentent la dure réalité de la maladie et de la souffrance.

Cette journée rappelle la dignité de toute personne, malade ou âgée.

A l’hôpital provincial général de Bukavu, 33 malades ont été libérés, hier dimanche 11 février,  de l’hôpital après que des personnes de bonne volonté aient payé leurs factures des soins.

Il s’agit surtout des femmes et des enfants malades.

 La médecin gynécologue et président de la commission sociale de cet hôpital, Yvette Kujirakwinja, l’argent qui a payé les factures de ces malades provient des cotisations des certains bienfaiteurs, ainsi que des contributions ou souscriptions du personnel soignant de l’hôpital

« Pour cette journée, nous avons libéré 33 malades des différents services et différents âges. Ce sont en majorité des malades qui ont séjourné à l’hôpital pendant longtemps, il y’a même un bébé qui a fait plus de six mois ici après avoir bénéficié des soins médicaux, ses parents n’avaient pas d’argent pour payer la facture, il a aussi été libéré. Cet argent provient en premier lieu de l’hôpital lui-même avec la recette de son restaurant, la cotisation du personnel soignant de l’hôpital mais également des certains bienfaiteurs qui passent régulièrement ou occasionnellement pour déposer quelque chose pour les malades » explique Yvette Kujirakwinja, médecin gynécologue et présidente de la commission sociale de l’hôpital Général de référence de Bukavu.

Des bonnes volontés et le personnel soignant mettent, chaque 11 février, la main à la poche pour faire sortir des malades indigents de l’hôpital provincial général de Bukavu.

D’après eux, la maladie fragilise, votre geste peut sauver.

Héritier Bashige

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