Les enfants en cette période de vacances sont utilisés à tort et à travers. À force de faire face aux dangers de la ville, à la faim, ils exercent les petits commerces. Les enfants ne peuvent pas survivre seuls dans la rue. Ces gosses se mettent à prendre des drogues et de l’alcool. D’autres deviennent des petits voleurs et agressifs

Les enfants sont organisés en bandes avec un chef qui dit à chacun ce qu’il doit faire dans la journée.

Souvent issus de familles défavorisées, ils rencontrent d’autres enfants qui ont déjà abandonnés à l’école faute de moyens ou soit à une circonstance familiale qui restent seuls toute la journée pendant que les parents travaillent, n’ont accès à rien et pour certains subissent des violences intrafamiliales.

Le militant du collectif des mouvements citoyens Amka Congo,  Eny Mugaruka, relève que les enfants ne doivent pas être séparés de leurs parents sauf si ceux-ci ne les élèvent pas correctement.

Les enfants dont les parents ne vivent pas ensemble doivent pouvoir rester en contact avec leurs géniteurs, sauf si cela leur fait du mal.

Il déplore la situation des enfants qui sont visibles à Nyawera, feu-rouge, place de l’indépendance, marché de Kadutu, beatch Muhanzi, essence et d’autres coins stratégiques.

Que certains prennent déjà la drogue, l’alcool, La violence devient vite leur quotidien.

Pour survivre et payer leur drogue, ils multiplient les activités (portefaix notamment), volent, commettent des actes de petite délinquance.

Et de poursuivre que soit l’argent récolté est mis en commun.

Chaque bande a son secteur.

Ils se mettent à traîner, commencent à rencontrer d’autres enfants dans la rue qui prennent petit à petit la place de la famille.

Et puis, ils finissent par ne plus rentrer.

Notre source renseigne que pour empêcher ce phénomène, il est donc absolument nécessaire de mettre en place des mesures de protection sociale et de mener des actions de prévention.

Et ce, en les aidant à développer une activité génératrice de revenus.

Rachel Fadhili