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Des malfrats viennent d’inquiéter les femmes qui rendaient au culte matinal appelé mapambazuko.

C’est  à l’aube du mercredi 22 mai, avant-hier,  dans les parages du terrain dit Parade à Panzi.

Bon nombre de jeunes  sans emploi passent la journée à fumer du chanvre et à se livrer à quelques jeux.

Le soir, la nuit, le matin, ils s’en prennent aux passants et commettent des forfaits.

Ces délinquants constituent le groupe dénommé « popopopo ».

La société civile de Panzi alerte les autorités compétentes sur cette situation  qui reprend encore de nouveau.

Le président de cette structure citoyenne, Amani Mpaliza confirme que ces jeunes  tracassent, violent, violent, torturent les gens.

Ils cambriolent des maisons.

Amani Mpaliza sollicite un deuxième procès public en chambre foraine  à Panzi.

La première audience publique tenue en mars avait condamné quelques popopopo.

Le phénomène reprend avec plus d’ampleur.

La bourgmestre intérimaire  de la commune d’Ibanda, Furaha Toto,  et le député provincial,  Jackson Kalimba viennent de réunir les cadres de Panzi et les services de sécurité, il y a un mois, pour se pencher sur le phénomène Popopopo à Panzi.

Patrick Cishibanji

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