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Le petit marché de vente de la viande de bœuf, celui de porcs, voire de poule si pas poulet, est revenu dans les parages des bâtiments modernes du poste frontalier de Ruzizi 1er.

Il tourne en plein régime comme jadis, au bout de la route en terre sur l’avenue de la montagne, au-dessus du début de la rivière Ruzizi.

Et ce, après la longue durée de la pandémie de coronavirus et du chantier du poste frontalier de Ruzizi 1er.

Selon quelques vendeuses et vendeurs rencontrés sur le lieu, le matin de ce mercredi 28 septembre, des camionnettes, amènent la marchandise, du Rwanda.

Ce petit marché fonctionne tous les jours sauf le dimanche.

Ces commerçants se cotisent en groupuscules et confient l’argent à l’un de leurs qui traverse la Ruzizi pour aller effectuer des achats en gros.

Ceux d’entre eux qui possèdent des laissez-passer de la Communauté économiques des pays des grands lacs, CEPGL, partent la viande du côté du Rwanda.

Ils ne sont pas nombreux ceux-là.

Un kilo de viande de bœuf se vend actuellement à 10 mille francs congolais discutables.

Ce qui n’est pas le cas dans les boucheries de la ville de Bukavu, où ce kilo de viande oscille entre 11 mille et 12 mille francs.

Il y a aussi les vendeurs, surtout des vendeuses des poules à des prix plus abordables.

Ça fait plus de 2 ans que ces petits commerçants transfrontaliers opèrent en groupuscules pour acheter et ramener leurs marchandises, du Rwanda.

C’est le Projet de facilitation du commerce dans les grands lacs qui les a appris cette méthode.

Rachel Fadhili

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