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Certains, habitants de la ville d’Uvira ont peur des représailles des kidnappeurs. Ils éprouvent cette crainte à la suite des enlèvements à répétition survenus dans leur territoire de manière répétitive.

Certains habitants expriment leur inquiétude. Ils ont peur des représailles des bandits armés qui reviennent régulièrement attaquer des familles. « Ce n’est pas la première fois que des femmes sont enlevées et relâchées uniquement quand nous payons la rançon aux ravisseurs », indique une femme résident dans la ville d’Uvira.

Et de cette façon, des femmes et jeunes filles deviennent la cible des kidnappeurs dans la ville d’Uvira. Les enlèvements contre rançons se multiplient depuis un certain temps dans le Sud sud de la province.

Enlèvement règlement de compte ou banditisme à outrance ?

Une femme marié, âgée de 55 ans vient d’être enlevée dans la ville d’Uvira. Cette prise d’otage est survenue dans la nuit d’hier mercredi 20 à ce jeudi 21 janvier 2021. Des bandits cagoulés portent sa femme vers une destination inconnue.

C’était vers 19 heures  dans la commune de Kavimvira, localité Rutemba. Pour se frayer le passage, ils ont tiré plusieurs coups de balles.

Au mois de novembre dernier, sa fille âgée de 22 ans a été aussi enlevée par des bandits armés. Elle avait été relâchée après le payement d’une rançon.

Les militaires FARDC basés à Uvira tentent de libérer la femme. Ils organisent des opérations afin de retrouver ces hors la loi. 

Des femmes membres des associations de la société civile forces vives, par la bouche de leur vice-présidente, condamnent cet acte ignoble. Marie Misukyo le qualifie de barbare. Pour elle, cette façon augmente la vulnérabilité dans le chef la femme.

Des enlèvements similaires contre rançons ont déjà eu lieu dans la ville d’Uvira et Fizi. Par ailleurs, les habitants ont trop peur d’en parler par crainte des représailles de ces bandits.

Les auteurs sont-ils des jeunes non identifiés de la ville, des militaires, policiers ou simplement des membres des groupes armés qui opèrent dans les périphéries d’Uvira ? Une question qui reste pendante !

·         Claudine Lumvi

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