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Le 31 juillet de chaque année, c’est la journée de la femme africaine. Au Sud-Kivu, les femmes rurales ont un accès faibles aux ressources. Cette limite enfonce leur discrimination.

Les femmes rurales demeurent des tenantes de la production agricole et la commercialisation des produits agroalimentaires. Cependant, elles sont confrontées à différentes formes de violences basées sur le genre. Les violences économiques sont entre autres pression qu’elles subissent. Cette situation ne leur permet pas d’avoir accès aux ressources. Cela les maintient dans la pauvreté. Selon la Banque Mondiale, 81,2 % des personnes actives pauvres des zones rurales travaillent dans l’agriculture.

Dans un entretien avec la radio web Sauti ya Mashariki ce lundi 31 juillet 2023, la responsable du Cadre de Concertation et de Plaidoyer pour le Développement du secteur Agricole au Sud-Kivu (CCPDA) hausse le ton. Claudine Lumvi signale que l’accompagnement des paysannes pour l’accès durable aux ressources productives (notamment à la terre) doit être une priorité.

Elle ajoute que la proposition d’édit portant sur l’accès équitable aux terres des communautés locales, leurs sécurisation et la sécurisation des arrangements y relatifs mérite un soutien de tous. Cette proposition est portée par le CCPDA.

Notre source prône la création des opportunités permettant aux activistes de tirer des leçons des luttes qui défendent les territoires et les biens communs pour la femme rurale. Le dialogue avec des organisations paysannes, des mouvements pour les droits fonciers, des réseaux pour la justice climatique et environnementale en vue d’apporter un souffle nouveau pour la femme rurale.

Mentionnons que c’est le 31 juillet 1962 que la toute première organisation dédiée aux femmes africaines a été créée. Ce jour-là, des femmes de l’ensemble du continent africain se réunissaient pour la première fois.

Ornella Kavungirwa

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