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Les maisons continuent à pousser comme des champignons au cimetière de Ruzizi. Un constat du reporter de votre journal, ce mardi 29 mars. La société civile se plaint et veut une implication des autorités locales.

Les fondations sont creusées dans les tombes. Les constructeurs déterrent les os humains.Ils  éparpillent les ossements par ci par là.

Le président de la société civile de Nyalukemba, Obedi Manvu, reconnaît les faits. Une réunion a été tenue, le lundi 21 mars, il y a une semaine, pour examiner la situation.

Une descente, selon lui, conjointe,  sera effectuée, le samedi 2 avril, dans le cimetière de Ruzizi. C’est demander aux éventuels détenteurs des titres fonciers de montrer ceux qui leur ont vendu des parcelles dans le cimetière de Ruzizi.

La situation semble complexe. « Mais tant que dure la nuit, le jour finit par poindre », dit-on !

Gertrude Shabani

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