Les prix des denrées alimentaires et des produits de première nécessité sont revus à la hausse dans différents marchés de Shabunda centre. La rareté des marchandises sur les marchés locaux en serait à la base.

Pour Miseka Mulolwa Raphael, notable de Shabunda note que la situation socioéconomique de la population devient inquiétante.

Selon lui, les prix des denrées alimentaires et des produits de première nécessité ne cessent de grimper.

Un sachet du sel qui s’achetait à deux mille cinq cents francs se négocie entre trois mille deux cents et trois mille cinq cents francs congolais.

Un kilogramme de viande de vache qui se discutait entre quatorze mille francs, aujourd’hui, il se négocie dix-huit mille.

Un verre de haricot, mesure locale qui s’achetait à mille francs se discute désormais à deux mille francs.

Une bouteille de 600 millilitres de l’huile de palme qui se vendait à mille deux cents francs, se négocie actuellement à 1500 francs

Un stylo de marque gilette qui s’achetait à 1000 francs se négocie désormais à 1500 francs.

Une mesure locale de farine de maïs se discute à mille cinq cents francs au lieu de mille cent francs.

Une pièce de pagne communément appelé ‘‘zilipenwa’’ qui se discutait à 18000 francs, coûte actuellement à 2500 francs

Selon notre source, cette situation est expliquée par deux facteurs. D’abord, la dégradation de la route Bukavu-Shabunda qui influe négativement sur le prix des marchandises et le crash de l’avion Malu express.

Cet engin volant, faisait partie des aéronefs qui transportaient régulièrement, des tonnes de marchandises à Shabunda.

Il a connu un crash 23 décembre, alors qu’il quittait Goma pour Shabunda. Cinq personnes ont perdu leurs vies dans ce crash.

Christian Kika