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C’est depuis l’incendie qui s’est produit dans la nuit du lundi 28 juillet sur l’Avenue Hewa Bora au Quartier Nyalukemba dans la commune d’Ibanda. L’incendie a ravagé au moins 27 maisons dont une école. Les victimes restent abandonnées à leur triste sort.

Les sinistrés manquent de tout. Ils n’ont pas été assistés depuis que ce drame s’est produit.

Leurs maisons ainsi que des biens de valeur ont été consumés par le feu.

C’est le constat fait lors d’une descente effectuée sur place ce mercredi 30 juillet 2025 par des stagiaires au Souverain Libre.

Les victimes sont en majorité des femmes et des enfants. Tous ont l’air désespéré.

Ceux qui n’ont pas où aller préfèrent rester sur les terrains où se trouvaient leurs maisons. Ils passent la nuit sur place, dans les décombres.

Quelques privilégiés ont trouvé refuge dans des familles d’accueil, des églises et écoles environnantes.

Ces derniers disent traverser un calvaire. Ils passent nuit à la belle étoile depuis que l’incendie s’est produit. Y compris les femmes enceintes et les enfants. Ils lancent leur cri de détresse aux autorités et personnes de bonne volonté de leur venir en aide.

Face à cette urgence, un autre défi de taille se pose : des constructions anarchiques en violation des normes urbanistiques. Les victimes tentent de réaménager leurs espaces, érigeant d’avance de petites habitations et des enclos et cala, de manière anarchique.

Des cas d’incendies sont nombreux à Bukavu pendant la saison sèche. C’est presque chaque avenue ou quartier qui enregistre un cas d’incendie.

Héritier Bashige et Landry Barhalibirhu, Judith Marhegane, stagiaires UOB

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