Plus de 4 mille jeunes viennent d’être formés dans divers métiers dans la ville de Bukavu et 4 territoires ruraux de la province du Sud-Kivu.
Il s’agit des territoires de Walungu, Mwenga, Uvira et Kabare.
Plus de filles que de garçons viennent de suivre une formation professionnelle.
Le directeur provincial intérimaire de l’éducation nationale et nouvelle citoyenneté au Sud-Kivu 1, Léon Musagi, livre ces statistiques pour clôturer la première phase du projet de résilience en éducation formelle et informelle.
C’est ce jeudi 24 octobre à l’auditorium de la femme sur le boulevard Lumumba à La botte dans la commune d’Ibanda.
Léon Musagi précise que cette première phase vient de durer pendant 5 années, de 2019 à 2024.
Selon lui, 4 mille et 5 sur 12 mille identifiés viennent de suivre la formation dans 17 filières.
C’est entre autres, la cordonnerie, la coupe-couture, la maçonnerie, la menuiserie, la pâtisserie, le restaurant, la pêche et l’ajustage.
Plus de 2 mille apprenants sont des filles.
Il y a eu des filles que des garçons.
La ministre provinciale de l’éducation nationale et nouvelle citoyenneté, Catherine Balemba remet symboliquement les kits de réinsertion socio-économique aux jeunes apprenants de Bukavu.
Ils étaient à 273 dont 160 filles et 113 garçons.
Ils proviennent de la ville de Bukavu, Miti, Kavumu et Katana dans le territoire de Kabare.
Elle appelle ces jeunes à bien garder en bons pères des familles, ces kits qui leur permettent de lutter contre la pauvreté, et de ne pas devenir quémandeurs paresseux.
Le projet de résilience en éducation formelle et formelle dans 4 territoires et Bukavu est exécuté dans le consortium de 4 ministères au Sud-Kivu, le ministère de l’éducation nationale et nouvelle citoyenneté, le ministère des affaires sociales, le ministère de la formation professionnelle et métier ainsi que le ministère de la jeunesse.
Le fonds des nations unies pour l’enfance, UNICEF, finance ce projet pour le relèvement communautaire et l’auto-prise charge de la jeunesse.
Patrick Cishibanji