Bukavu : Propriétaires, bailleurs et locataires déménagent à la suite d’un glissement de terrain à l’ISGEA.

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Le glissement de terrain survenu la soirée du dimanche 17 janvier 2021, pousse plusieurs familles à quitter, sans le vouloir, leur résidence.

Des bailleurs, locateurs ainsi que d’autres propriétaires des maisons abandonnent leurs domiciles. Ils sont à la recherche d’autres endroits un peu plus en sécurité sur le plan foncier. Le déménagement de certaines familles  intervient tôt le matin de ce 18 janvier 2020.

Des propriétaires des différents édifices situés sur l’avenue ISGEA, dans le quartier Ndendere en commune d’Ibanda voient les murs de soutènement de leur logis s’écrouler. Certaines maisons restent appuyées sur des piliers fragiles.

Des fissures visibles sur les murs proclament un mauvais présage vis-à-vis de ces bâtiments. Une distance d’environ dix mètres les sépare des bureaux administratifs de l’université du Cepromad.

Les débris découlant de l’affaissement de ces murs sont encore visibles sur le toit effondré de l’institution dont l’impact a détruit une partie des bureaux administratifs.

Roger Manema, ingénieur de formation, désapprouve la façon de construire de certains propriétaires terriens. Ce représentant de l’Organisation Africaine pour l’Aménagement des Territoires, OAAt, regrette le comportement de certains patrons qui engagent des maçons à la place des ingénieurs civils habilités et qui disposent d’un bagage scientifique en matière de construction. 

Pour lui, le gouvernement a une part de responsabilité dans cette affaire. Une façon de blâmer le ministère de l’urbanisation et de l’habitat qui accorde l’autorisation de bâtir à des sites impropres à la construction.

Une pluie diluvienne s’abat sur la ville de Bukavu depuis midi. Tout l’après-midi du dimanche 17, il ne faisait que pleuvoir abondamment à Bukavu.

En date du 11 janvier 2020, 11 personnes ont péri à la suite des pluies torrentielles. Celles-ci ont entrainées derrière elles, des éboulements de terrain  et des fortes érosions effaçant ainsi plus de 50 ménages du côté de quartier Latin.

Loïc Mambo. 

Georges Kitoka

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